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Artistes en lutte

Connaissez-vous les Guerrilla Girls ? Ce groupe d’artistes féministes, fondé en 1985, se met en place à la suite d’une exposition du MoMA, ayant pour but de dépeindre une vue d’ensemble de l’art contemporain et rassemblant près de 170 artistes… dont seulement 13 artistes femmes. Les membres, dénonçant par leurs actions le sexisme, le racisme et les stéréotypes dans les mondes de l’art. Leur mode opératoire ? Créer, placarder et manifester avec des affiches humoristiques qui nomment et interpellent personnellement chaque artiste, galerie, institution et critique d’art contribuant à l’écartement des artistes femmes et racisé·es du monde de l’art, en fournissant des statistiques accablantes.

Un art contemporain sans limite ?

Si les artistes s’exposaient à l’opprobre en cas de déviance vis-à-vis des mœurs, cette situation n’est pas moins vraie aujourd’hui. Effectivement, les œuvres n’ont jamais été autant controversées. Des sentiments parfois contraires jaillissent face à certaines pièces bouleversant les canons artistiques traditionnels. Ainsi, la valorisation des interprétations audacieuses plutôt que du pur esthétisme semble être de mise. 4’33 de J. Cage, ou encore la modernisation des memento mori par D. Hirst en sont des manifestations.

Bilan carbone des stars

DJ Snake, Rammstein, Tom Cruise sont connus dans la monde entier pour leurs musiques, leurs concerts ou leurs films, mais moins pour leur bilan carbone. Le blog BonPote questionne la relation entre culture et environnement, qui ne tend pas vraiment vers la sobriété. À l’heure de la crise climatique, impossible de fermer les yeux sur des aberrations écologiques qui coûteront cher dans l’avenir. L’article est à lire ici.

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Arts

Tout le monde semble aimer l’Irlande. En effet, cette île aux paysages pittoresques, comptant près de sept millions d’habitant·es – cinq millions en République d’Irlande et deux millions en Irlande du Nord – occupe aujourd’hui une place conséquente sur la scène artistique contemporaine, en particulier aux États-Unis et en Europe. Musicien·nes, acteur·ices, auteur·ices, réalisateur·ices… de nombreux·euses artistes issu·es de l’île d’Émeraude sont reconnu·es et récompensé·es, là où iels étaient autrefois marginalisé·es : l’anatomie de l’ascension foudroyante d’une outsider devenue « cool » aux yeux du monde entier.

Ciné série

Point positif : Alpha parle d’une jeune fille et pas de mascu. Point négatif : c’est pas très bien. Dans une dystopie pas si éloignée de notre réalité (il y a encore des cours de piscine au collège), une épidémie transforme les contaminé·es en sculpture de marbre. Ce FX et l’affiche rouge du film sont les plus grandes réussites du long-métrage de Julia Ducournau. Celle qui avait gagné la palme d’or avec l’excellent Titane en 2021, et mon cœur avec son premier film Grave (2016), repart bredouille (et à raison) de la compétition cannoise cette année.

Portrait

En Algérie, les femmes qui écrivent ne cherchent pas la postérité : elles réclament le droit d’exister. Fadela M’rabet, biologiste, intellectuelle et pionnière de la parole féminine dans l’espace public, n’a pas conquis les foules, ni converti les institutions. Elle a échoué, en apparence. Mais dans cet échec se cache peut-être le prix de toute tentative sincère de dire, de dire en femme, et depuis l’intérieur.

Ciné série

Découvert à la quinzaine des cinéastes de Cannes 2025, je suis tombée en amour du film, et de sa réalisatrice, Eva Victor. « Brillant » est un adjectif qui qualifierait parfaitement son travail. Des dialogues, jusque dans la mise en scène, tout jouit d’un éclat particulier. Sorry, Baby c’est le renouvellement des poncifs sur le traumatisme, la difficulté d’une résilience, mais aussi les interstices qui laissent passer la lumière.

Ciné série

C’est la comédie (dramatique, apparemment) du temps des cerises. Les jeunes laissent tomber les écrans pour redécouvrir leur arbre généalogique à la suite d’un héritage qui se transforme en enquête. Aller-retour entre passé et présent, porosité entre les époques et les corps en pleine puberté. On pourrait parler de déception, si encore, l’on s’attendait à quelque chose en entrant dans la salle. Madeleine, envoyée spéciale à Cannes, vous parle du nouveau film de Cédric Klapisch, qui en est à sa 5e semaine dans les cinémas de l’hexagone.

Arts

Depuis le 12 juin, une exposition de l’artiste peintre Vivian Suter est ouverte au public au Palais de Tokyo. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’elle est montrée, venant du MAAT de Lisbonne, et, à travers un focus sur son premier accrochage, nous proposons ici la possibilité d’une comparaison pour les visiteur·euses.

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